Je me réveille d'un court et discontinu sommeil...quelques minutes avant que le réveil ne sonne. Hop hop hop, à peine debout et je suis déjà à fond, mais en tentant de rester méthodique, pour surtout ne rien oublier, car une fois que je serai en route, il n'y aura pas de retour possible.
Passage éclair à la salle de bain, cul sec d'un verre d'eau et vol à l'étalage (de frigo) d'une pomme pour plus tard (merci Lucas).
Bref passage sur l'ordi pour vérifier qu'aucun mail de la compagnie stipulant un changement d'horaire ou une annulation ne m'a été envoyé et que la propriétaire de la chambre que je vais louer sur place ne m'a rien dit de plus.
Rangement des quelques affaires restantes dans les différents bagages, en fonction de leur utilité, grand soulagement de constater que tout rentre, et que j'arrive encore _ avec un petit effort quand même_ à les fermer.
O6h30, heure fatidique. Il est temps de faire corps avec le sac de rando (sur le dos), le sac à dos alias bagage à main (sur le ventre) et la valise (à roulette, ouuuuuf). MMmmmmmmhhhhhpffffffffff, tant bien que mal; je m'équipe, j'ouvre la porte, je laisse la valise, je rerentre en me contorsionnant pour ne pas faire trop de bruit (certain chanceux dorment encore comme des loirs), j'éteins la lumière, je ressors et je ferme la porte.
Ensuite, direction l'inconnu!! Première difficulté, l'escalator, encore novice dans l'art d'y positionner la valise, j'ai failli la perdre (mais pas tuer un pauvre innocent, les passants se faisant rare à cette heure matinale.), puis métro, où un homme fort empathique me propose de porter ma valise dans les escaliers. Ensuite, correspondance avec la ligne de RER desservant l'aéroport, où là également, un jeune homme au look de voyou sans foi ni loi s'émeut de mon calvaire et me demande, avec une pointe de pitié dans la voix "vous avez besoin d'aide madame?". Bon, il me donne quel âge celui là? Mais j'accepte bien sûr grandement soulagée (cette fois, les escaliers montaient), et je l'aide à la porter. Non seulement il ne s'est pas barré avec arrivé en haut, mais il m'a en plus gratifiée d'un "bon courage". Hé oui, une preuve supplémentaire qu'il n'est jamais très malin d'estimer une personne à partir de préjugés forcément réducteurs. Chouette, je galère, mais ça me met de bonne humeur (2 propositions d'aide spontanée, et par des parisiens?! Ca, c'est une bonne journée qui commence).
Youpi, je suis sur le bon quai, dans un timing plus que large, et miracle, le bon RER se pointe!! Guillerette, mais dans l'impossibilité physique de le faire en sautillant, je monte dans le wagon. Pesée du pour et du contre: je m'assois, je reste debout? Avec tout mon fatras, je prendrais à moi seule au moins 3 places, dans un moyen de locomotion qui n'est pas _ sans critiquer aucunement, voyons, quelle idée _ franchement intelligemment agencé, et qui, contrairement aux apparences, est quand même censé brasser du monde. Bon, je reste debout, dans un touuut petit coin, je cale mon sac de rando contre le mur (personne ne me piquera des affaires fourbement avec la fermeture centrale), et je tiens ma valise également contre moi, histoire de permettre, quand même, aux autres passagers de rentrer/sortir et survivre à leur trajet sans risque de suffocation. En mode sardines à la sueur, nous encaissons chaque arrêt, départ, et même une engueulade entre deux mecs _ ouf_ à la grande gueule mais réticents au passage à l'acte. Super. Comme si j'étais en condition pour jouer Pascale la grande soeur (enfin, vu l'âge des mecs, ça aurait plutôt été la grand mère)! Un mec sort, l'autre raconte à qui veut l'entendre que enfin c'est insensé cela, et qu'il aurait bien pu faire regretter à l'autre et blablabla oui trop cool, mais moi j'ai mal aux épaules, et aucune position n'est plus confortable qu'une autre. Blasée, comme tous ces parisiens à l'air fatigué, j'attends.
Et ça y est, enfin, la terre promise!! Oui bon, l'aéroport, quoi. Je suis les pancartes, ha tiens, terminal 3, je crois bien que c'est le mien, c'est parti. Les pancartes dirigées vers l'extérieur et annoncant 5mn de marche (soit 2h quand on sait parler l'aéroport) ne me font pas peur, et toute guillerette, quoi que à peine mobile, je commence le périple. Soudain, arrivée au 4éme panneau (annoncant toujours 5mn), une autoboutade m'a traversée l'esprit: et si, comme une idiote, je m'étais fourvoyée depuis la pancarte n° 1 et que mon avion n'était pas à ce terminal? Naaaaaon, c'est pas possible! Bon, pour en avoir le coeur net, je farfouille à l'aveuglette dans la pochette de mon sac à dos ventral, et, scrutant avidement les infos de ma réservation, je déchante. Ben ouais grosse maligne, il y a bien une histoire de terminal 3, mais c'est à ton arrivée à Toronto, que tu ne risques pas d'atteindre un jour en commençant ton trajet comme ça.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur (ou plutot, contre négligence, positive attitude), je m'autoremets dans le droit chemin et arrive à la navette pour le (bon) terminal. Une femme m'explique même, en anglais (!), qu'elle cherche le terminal 2. Fière comme une Coquette, je lui dit de remonter et de suivre ensuite les pancartes; et je monte dans la navette, en vérifiant bien qu'elle me mène au bon endroit: oui, elle va de "Vous êtes ici" à "terminal 1" en passant par "parking". Nice. Allez ma vieille, tu t'en sors pas si mal, c'est cool, t'es trop ouf, haaaa reine du monde! C'est sur ces pensées approximatives que je suis descendue à l'arrêt suivant, en mode bêcheuse écervelée. Car vous l'aurez compris, je suis descendue à l'arrêt parking. CLAP CLAP CLAP!! Je l'ai moi même compris après avoir monté l'ascenseur, descendu l'ascenseur de l'autre coté, m'être insurgée contre ces idiots d'incompétents incapables de baliser la sortie pour le terminal, avoir remonté l'ascenseur, puis être redescendue du bon coté, cette fois ci pestant contre la bêtise Lauraienne. Le manque de sommeil ne me réussit pas on dirait! Allez, encore un effort, je descends enfin là ou je le dois, et puis je fixe avidement les tableaux de départs: cool ,l'avion est prévu à l'heure, je sais où je dois me rendre, tout va bien. N'ayant pas de billets à proprement parler, juste ma réservation, je m'informe auprès d'une employée du bureau information, qui, vu le regard courroucé qu'elle m'a lancé, ne doit pas avoir compris qu'amabilité et compétence étaient peut être requis pour occuper un tel poste.
Bon, apparemment, je dois juste attendre de pouvoir effectuer le check in et l'enregistrement des bagages 2h avant le départ...ha, génial, il ne me reste que 2h à rien faire d'autre que promener ma maison. Forfait téléphonique résilié, bouquin au fond du sac, pas de smartphone, et pas question de relâcher ma surveillance active des bagages en m'accordant une pause ronflements. Su-per. Mais là encore, parfait timing, un mec a l'air de se morfondre autant que moi , et c'est parti pour une discussion fort intéressante qui aura eu le mérite de faire passer le temps plus vite. Yay, là, d'un coup, je me rappelle ce qui me plait autant dans le voyage, et ma motivation (écrasée par le poids des bagages et menacée par le manque de sommeil) remonte en flèche.
Ensuite, check-in, première sueur froide: "vous n'avez qu'un aller simple?!" Oui, effectivement, je ne compte pourtant pas envahir le Canada en mode incognito, juste profiter à fond de mon visa vacances-travail...Bon, ça passe finalement, après présentation de la lettre d'introduction de l'ambassade (permis de travail). Débarrassée de la valise (qui pesait 23,1 kg au lieu de 23, le finalement-pas-si-méchant-monsieur m'explique que je dois amener mon sac de rando ailleurs car il est considéré comme "hors format". Pfff, bon allez, ça va, ce n'est pas si loin, je suis large et je n'ai jamais été si près du but. Ensuite, passage obligé, le contrôle de sécurité. Sans pourtant avoir réellement quelque-chose à craindre, j'appréhende toujours cette étape. Bon, peut être déjà parce que j'ai toujours peur que mon bagage à main ne leur plaise pas, et aussi parce qu'ayant toujours manteau/chaussures/ceinture sur moi, c'est toujours encombrant de se désaper , de sortir les objets électroniques (j'en ai moultes!) ainsi que la trousse contenant les liquides. Mais bon, cool chouette tip top, je passe de l'autre coté sans problème, et, me déhanchant en vain pour intimer l'ordre à mon pantalon de remonter (ben oui, j'ai plus de ceinture, vous vous rappelez?), je porte à bout de bras (et de souffle, je meurs de chaud et je transpire comme une vieille vache) tout mon fatras jusqu'au banc le plus proche pour bien ranger tout cela.
Ensuite, il n'y a plus qu'à attendre. Je regarde vaguement la foule affamée agglutinée aux tables, et je décline toute idée d'aller m'acheter un truc à manger: mon estomac est déjà rempli par le stress du matin et l'impatience d'enfin décoller.
1er vol, plus que satisfaisant. Pour le prix dérisoire (au regard des prix pratiqués, hein, malheureusement pas du point de vue de mon compte en banque) auquel j'ai payé mon billet, je m'attendais presque à partager une chaise électrique recyclée avec mon voisin, et à avoir droit au panel des stewards les plus grincheux. Mais que nenni!! C'était le grand luxe (oui, bon, en classe économique et à mes yeux de novice, mais quand même); avec des sièges confortables et même...une tablette avec un large choix de films, musique, et autres présentations de séjour en Islande . Wahouuuuu, sympa la compagnie low cost! Heuuu, ha, ça y est, je viens de réaliser: en fait Icelandair, c'est juste l'équivalent d'Air France pour l'Islande...*CLAP CLAP CLAP* quel sens de la déduction, il ne m'aura fallu que 4 mois et la preuve par 3 pour en arriver à cette subtile conclusion!! N'étant pas à coté de la fenêtre (contredisant malheureusement mon billet), je n'aurai pas pu prendre beaucoup de photo des beaux paysages islandais (en bonus pour vous tout de même, un aperçu de geysers ==> en fait non, j'ai fait une fausse manip et supprimé toutes les photos du voyage...)
Mais Johnny Depp m'a bien consolée avec sa belle interprétation d'Edward aux mains d'argent, et je me suis mise direct dans le bain en préférant la version anglaise à celle islandaise (j'aime les challenges, mais il y a des limites!).
Arrivée à Reykjavik, je passe sans encombre le contrôle de passeport et billet d'avion (obligatoires pour toute destination vers les USA et le Canada), et j'ai même le temps de surfer sur le wifi gratuit (enfin, plutôt troqué contre mes données personnelles, mais bon , je ne suis plus à ça près...). Ensuite, 2ème embarquement, waaaaow, je me retrouve dans la rangée juste à côté de la porte, avec suffisamment de place pour étendre les jambes. Niiice! Mais rançon de la gloire, près d'une issue de secours, les bagages à main doivent être rangés dans les compartiments supérieurs...des rangées (loin) devant. Oups, je fais moins la maligne: Il y a juste absolument TOUT dans mon sac, de l'ordi aux papiers essentiels. J'essaie de ne plus y penser en regardant des séries (oui, car il y a même friends, tbbt, himym enregistrés dans la tablette, yeah). Ha, et je devrais peut être dormir aussi, advienne que pourra...mouais, pas si bonne idée, ou du moins, pas entièrement réalisable: il fait froid et un bruit terrible près de l'issue de secours. Ma voisine de siège, multifonction, polyglotte, à 3 nationalités comprenant que j'ai une migraine peu sympathique m'indique que, parmis ses nombreuses compétences, a également été masseuse. En 2 temps 3 mouvements, sans trop savoir ce qui m'arrive, je me retrouve assise par terre à me faire tauteler la tête. LOL. Ça, j'aurais jamais prédit...mais ça briévement atténué les dégâts. Vivement l’atterrissage, quand même, le manque de sommeil commence vraiment à se faire sentir. Une carte de déclaration pas-sio-nante nous est distribuée, pour savoir si l'on est terroristes, ou si on passe des objets tendancieux sans les déclarer. Ha , et comme d'habitude face à ce genre de formulaire à la bguiehgireughureg (censuré),je me pose 10 000 questions. Notamment à celle ci : "avez vous visité une ferme récemment, et projetez vous d'en visiter une prochainement"?
Et puis, ça y est. Le moment tant attendu, et tant appréhendé arrive enfin. Le passage au service immigration. Permis de travail, Attestation de Fond, attestation d'assurance, passeport...j'ai tout en main dans une pochette, je suis parée bien que terrifiée: et si et si et si!! L'employée regarde mon passeport, et me demande pourquoi je viens.J'explique mon cas, elle me demande, sympathique et souriante, si je compte rester à Toronto ou voyager etc, la causette quoi. Je lui donne mon permis de travail et attends qu'elle me demande d'autres documents...ce qu'elle ne fera pas. Elle me demande de patienter quelques minutes un peu plus loin , elle m'appellera quand ce sera bon. Je m'assieds le plus près possible, afin d'être réactive lorsque mon nom, à consonance difficile pour un anglophone, sera baragouiné. Je peux toujours attendre, c'est d'un "Laura?" qu'elle me gratifie, me rend mon passeport avec le sacro saint visa agrafé, et m'indique où aller pour obtenir mon "SIN number" (numéro d'assurance sociale), obligatoire pour travailler. Je me paie même le culot de lui demander la durée approximative de la démarche, comme je dois récupérer mes bagages et essayer de contacter ma propriétaire qui m'a offert de venir me chercher. Tout sourire, elle me dit que je pourrai le faire quand je voudrai, auprès d'un bureau "service Canada".
Sans y croire, je fixe le bout de papier rose qui dépasse de mon passeport. Ca y est, enfin, après toutes ces démarches, ces incertitudes, je l'ai, mon visa vacances travail!!! Du coin de l'oeil, je repère un bureau de change, et je poursuis mon chemin jusqu'au tapis à bagages. Après une ou deux éternités, les premiers bagages commencent à arriver. Aux premières loges, je scrute avidement. Mais 5mn, 10mn, 15mn passent, les gens partent petit à petit, et je n'ai toujours aucun bagage. Aïe Aïe Aïe!! Tout cela était trop beau...je commence à me faire un film sur quand et comment les récupérer, comment faire en attendant, et çi et ça et haaaaaaaaa!! Quand soudain, ô miracle, un sac de rando bleu et vert pointe le bout de son rabat, et YES c'est le mien, bientôt suivi par ma valise. Aux anges, je trimballe tout ce petit monde jusqu'au bureau de change ou je demande à connaitre les taux. Ha mais ça dépend du montant me dit-on. Ben non c'est la commission ça...A partir de 300euros, pas de commission!Non, non, je vais changer 100, mais à quel taux? Ca dépend du montant...dialogue de sourds, mais employée souriante, je n'ai pas la force de marchander, je sais bien que je me fais forcément avoir en changeant ici, mais, hé, il quand même bien pratique d'avoir un peu d'argent local sur soi, et je pourrai toujours prendre le temps de comparer les bureaux de change pour le reste. De chaleureux "nice stay" et "take care" accompagnent mon départ pour une nouvelle vie (de un an).
Allez, je vais commencer par repérer le numéro sur la colonne la plus proche pour expliquer à ma proprio où venir me chercher. Mais haem, où suis? "Can I help you?" C'est une femme de ménage, souriante et à l'air attentif qui s'apprête à m'indiquer où aller. J'explique, elle me répond qu'ici, c'est l'accès au parking, mais qu'il faut que j'aille...non, je ne rêve pas, elle abandonne sa besogne pour me montrer la terre promise à travers la vitre, elle s’enquière de ma bonne compréhension et termine sa mission chaleureux sauvetage en appelant et programmant l'ascenseur. Sous le choc, je la remercie au centuple et lui adresse de sincères "take care".
Waow, c'est donc bien ça, la mentalité canadienne. Ce n'est pas juste une stratégie commerciale pour vendre plus de coffrets intégraux d'How I Met Your Mother, en assignant d'humoristique préjugés à Barney envers Robin! Ca laisse présager de belles expériences...
Arrivée à bon port, je jette un coup d’œil à la colonne la moins prisée par les automobilistes, et je rentre profiter du wifi pour tenter de joindre ma proprio, sans succès. Zut, je vais devoir passer à l'étape skattage d'un téléphone. Je finis par trouver quelqu'un qui me le tend après avoir passé son appel, et je tappe (anxieusement) le numéro. Après tout, c'est la dernière étape critique: la personne existe t'elle? Est elle bien celle qu'elle prétend être? Le logement est-il conforme à l'aperçu que j'en ai eu? Surprise, surprise...
J'adosse mes bagages à la colonne, et j'attends, les mains dans les poches. Il fait plus froid qu'à Paris, mais c'est largement supportable. Rien à voir avec les moins 1000 de l'imaginaire collectif dès que le mot "Canada" est prononcé.
Soudain, une voiture se gare, et une jeune femme en descend...mais oui, on dirait bien Yamuna, la personne avec qui j'étais en contact via fb pour louer une chambre. On se gratifie mutuellement d'un "hi"/"hello", puis, souriante, elle m'aide à charger mes bagages dans le coffre (il n'est pas autorisé de s'éterniser sur ces places), et vient le temps des salutations à proprement parler. Oups, petite hésitation de mon coté: mais au fait, comment on se salue ici?! Réponse : le fameux "hug", une courte mais chaleureuse accolade.
La voiture se dirige vers l'autoroute, enfin plutot la 4 voie, enfin cela n'a pas d'importance je crois qu'ici il n'existe qu'un nom: highway. Yamuna s'enquière de mon voyage, je la remercie pour tout (oui, ce n'est pas très précis, mais il y a tellement de choses pour lesquelles je lui suis reconnaissante: un panel d'informations via nos conversations fb déjà, sa flexibilité sur les conditions, sa proposition de venir me chercher à l'aéroport...). Ensuite, elle me présente rapidement le coin, et lorsque nous arrivons à proximité du domicile, elle m'offre même un tour gratuit pour me monter le mall - ♬ Everybody come and playy, let's go the maaaaall, todayyyy! 𝅘𝅥𝅯... oups, désolée _ bon en gros, le gros centre commercial, les arrêts de bus, la banque... C'est vraiment pratique pour repérer directement le quartier. Pour ma part, je suis à la fois exténuée et bouche bée face à tout ce nouveau monde. Surtout par les énormes avenues, en décalage (de mon point de vue française provinciale) avec l'aspect résidentiel du quartier. Ici se côtoient en effet les rues résidentielles avec de belles et individuelles (ou mitoyennes) maisons, d'énormes avenues et routes, et bien sure, de nombreux espaces commerciaux.
Soudain,la voiture s'engouffre dans une plus petite rue, et nous arrivons devant la maison, il est environ 20h15 (soit 02h15 du lendemain dans mon petit cerveau tout perdu). Yamuna me présente...le chat, qui vient à notre rencontre alors que je sors les bagages du coffre. Je sors mon appareil photo en mode touriste et elle me propose de me prendre. Bon, ce ne sera pas une photo pour mon book vu mon aspect de zombie, mais ça fera un souvenir de ce moment! Allez, je vous laisse savourer:
Ensuite, ultime effort, le déplacement des bagages jusqu'à la chambre. En entrant dans l'appart, je suis accueillie par une agréable chaleur, et je découvre le salon, confortable et chaleureux (comme dirait Véronique!) avec sa cheminée électrique et ses canapés accueillants. En suivant Yamuna jusqu'à la chambre, je me réjouis de plus en plus: hé oui, tout est conforme à la description, pas la trace d'un vicieux traquenard ou autre situation rocambolesque peu souhaitable dans un nouveau pays absolument inconnu (bon ailleurs aussi hein, mais ça aurait encore ajouté un niveau de challenge supplémentaire). Yamuna me présente à Sahand, ma coloc, qui semble elle aussi très sympathique. Rassurée et enchantée par tout cela, je pensais aller dormir et puis découvrir les environs le lendemain...mais le sympathique accueil était loin d'être terminé! J'ai tout d'abord eu droit à une...quiche, spécialement achetée à mon attention, que nous avons mangée dans le salon, puis elle m'a donné des yaourts, un pomme, du thé, des feuilles d'épinard et un poivron (!!) de quoi tenir un siège jusqu'au lendemain. Mais ce n'est pas tout! Elle m'a également donnée une carte de Toronto (et des transports), ainsi qu'un jeton pour le bus, et à nouveau un max d'information sur les environs. Mon arrivée à Toronto n'aurait pas pu être plus agréable, et je lui en serai toujours reconnaissante (ainsi que pour sa gentillesse coutumière, bien sûr.)
Et bien voila, un loooooong article pour une looooongue journée. Félicitations si vous avez tout lu, c'est plus facile pour moi de le faire ainsi que de résumer à tout le monde. Ce séjour s'annonce bien! :)
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I'll translate this article later, when I manage to find time!